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Les procédures de chantier sont très encadrés et réglementaires: 
ETUDE PREALABLE, DEVIS
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PLAN DE RETRAIT
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CHANTIER DE RETRAIT D’AMIANTE
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ANALYSES
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TRAITEMENT ET GESTION DES DECHETS
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DOSSIER FIN DE CHANTIER

 

Attention

1)   LE DESAMIANTAGE

La réglementation en vigueur impose à tout professionnel du désamiantage une procédure préalable afin garantir la sécurité des opérateurs ; les occupants des lieux et l'environnement.

Celle-ci comporte les phases d'évaluation des risques et de rédaction et diffusion d'un plan de retrait.

Le plan de retrait, établit par le professionnel doit impérativement être diffusé aux organismes de contrôle (inspection du travail, OPPBTP, CRAM, médecine du travail, CHSCT) au moins un mois et un jour avant le début des travaux ; celui-ci a pour but entre autre de présenter le mode opératoire qui va être mis en place pour réaliser les travaux.

L'intervention sur chantier ne pourra donc pas intervenir avant ce délai d'un mois après réception de la commande du client.

(Une exception peut être faite dans certain cas, où la dégradation des matériaux est telle qu'une intervention tardive mettrait en péril l'environnement ou les occupants et avec l’accord de l’inspection du travail).

 

Vient ensuite les phases de :

-       réalisation du chantier ; qui doit se faire sans aucune  co-activité (installation de chantier avec du matériel adapté, confinement, dépose des matériaux amiantés, évacuation des déchets en dehors de la zone, nettoyage de la zone)

 

-       réalisation d’analyses ; permettant, si celles-ci sont valident le nettoyage de la zone et la libération du site

-       évacuation des déchets ; soit en centre d’enfouissement soit en l’inertage

-       remise au client de Dossiers d’Ouvrages Exécutés

 

 

1)   LE DEPLOMBAGE

Le plomb est un métal très présent dans notre environnement quotidien.

Dans l'habitat, jusque dans les années 1950, il entrait dans la composition de certaines peintures (céruse). Ces revêtements, souvent recouverts par d'autres depuis, peuvent se dégrader avec le temps, l'humidité (fuites, condensation du fait d'une mauvaise isolation et de défauts d’aération) ou lors de travaux (ponçage par exemple) : les écailles et les poussières ainsi libérées sont alors sources d'intoxication.

Le plomb laminé est quant à lui encore employé pour assurer l'étanchéité des balcons ou des rebords de fenêtres.

Le plomb a également été utilisé autrefois pour la fabrication de canalisations des réseaux intérieurs et de branchements publics d'eau potable, ce qui explique qu'on peut le détecter parfois dans l'eau du robinet.

Effets sur la santé

L'ingestion ou l'inhalation du plomb peut avoir divers effets toxiques aigus (anémie, troubles digestifs) et chroniques (atteintes du système nerveux).

Les enfants, et plus particulièrement ceux âgés de moins de 6 ans, ainsi que les femmes enceintes constituent la population la plus exposée au risque d'intoxication par le plomb.

Cette intoxication, appelée saturnisme, entraîne des troubles à l'acquisition de certaines fonctions cérébrales supérieures et peut être la cause de retards intellectuels, de difficultés d'apprentissage, de troubles psychomoteurs, de troubles de l’attention, d'irritabilités, de troubles du sommeil et même d’un ralentissement de la croissance. 

Politique de prévention dans l’habitat

Si le saturnisme infantile a vraisemblablement régressé au cours des dernières années, il demeure néanmoins un problème majeur de santé publique puisque 500 nouveaux cas sont signalés chaque année en France.

Les peintures contenant du plomb, couramment utilisées jusqu’à la moitié du 20ème siècle dans l’habitat, constituent la principale origine des cas répertoriés.

C’est pourquoi la loi d’orientation contre l’exclusion du 29 juillet 1998 et la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique ont renforcé les mesures d’urgence et les mesures générales de prévention en matière de lutte contre le saturnisme lié à l’habitat.

 

Le constat de risque d’exposition au plomb (CREP) concerne les bâtiments à usage d’habitation, construits avant le 1er janvier 1949.

Si le bien immobilier concerné est affecté en partie à des usages autres que l’habitation, le CREP ne porte que sur les parties qui sont affectées à l’habitation. Dans les locaux annexes de l’habitation, le CREP porte sur ceux qui sont destinés à un usage courant (buanderie par exemple).

 

Lorsque la transaction, location ou vente, concerne un logement situé dans un immeuble affecté en tout ou partie à l’habitation (maison individuelle ou immeuble en copropriété par exemple), le CREP ne porte que sur les parties privatives dudit immeuble affectées au logement.

Les parties communes des immeubles d’habitation devaient quant à elles avoir fait l’objet d’un CREP avant le 12 août 2008.

 

Différentes techniques de déplombage

Voici un tableau récapitulatif des différentes techniques de déplombage :

DÉPLOMBAGE : TECHNIQUES POSSIBLES

Méthode de déplombage

Techniques utilisées

Avantages et/ou inconvénients

Le sablage.

Traitement en bain en atelier.

Fonctionne uniquement sur le métal.

Le grattage.

  • Isolation de la zone nécessaire.
  • Conditionner les déchets dans des sacs fermés et stocker isolés du public.

Émission très importante de poussières chargées en plomb.

Le décapage chimique.

  • Décapage chimique aux produits caustiques et corrosifs (nécessite un grattage).
  • Rinçage.
  • Efficace en surface uniquement.
  • Risques de brûlures.

Le décapage thermique.

  • Déplombage réalisé à l'air chaud, inférieur à 450 °C pour éviter les émanations toxiques.
  • Grattage.
  • Uniquement sur support non friable.
  • Risques de brûlure.